Le beurre de karité est certainement le produit cosmétique le plus utilisé en Afrique, et en Côte d'Ivoire en particulier, surnommé l'or des femmes africaines. C'est une huile végétale, comestible, extraite des fruits du karité, un arbre poussant principalement dans les savanes arborées de l'Afrique de l'Ouest, centrale et de l'Est, et dont le nom signifie « vie » en langue mandingue.

Le beurre de karité hydrate en profondeur et soigne les irritations de la peau, la rajeunit, et lutte contre les vergetures. Il est également très nourrissant pour les cheveux, et parfait pour la peau de bébé.

Propriétés

- nourrissant
- protecteur
- cicatrisant
- régénérant
- anti-inflammatoire

Spécifique au beurre de karité jaune, vertus du quinquina :
- fébrifuge
- anti-paludéen
- fortifiant, tonifiant

Utilisation

Pour une meilleure pénétration, réchauffez-le produit dans le creux de la main avant de l'étaler sur la peau. En usage quotidien, une noisette de beurre à ramollir au préalable dans le creux de la main et à appliquer sur le visage, le corps ou les cheveux par petits mouvements circulaires lents.

"Blanc" ou "jaune"

La couleur naturelle du beurre de karité artisanal de Côte d'Ivoire est légèrement beige, ou jaune très pâle. Lors de sa fabrication, les femmes ont l'habitude d'incorporer de l'écorce de quinquina, aussi appelé "plante à fièvre". Cela a pour effet de rendre le beurre jaune, plus ou moins foncé, suivant le dosage choisi.

Le quinquina ajoute des vertus supplémentaires au beurre de karité, sans rien enlever de ses propriétés naturelles. Traditionnellement, le beurre de karité jaune est souvent privilégié en Afrique, notamment pour les propriétés fébrifuges et anti-paludéen du quinquina. Choisir entre le beurre de karité blanc ou jaune reste un choix personnel suivant ses préférences et ses habitudes, les deux types sont très proches et apportent beaucoup de bienfaits.

La fabrication

Les fruits du karité sont récoltés entre mi-juin et mi-septembre. L’amande est concassée, grillée, sèchée, torréfiée puis moulue jusqu’à l'obtention d'une pâte épaisse qui, mélangée à de l’eau, sera vigoureusement barattée. L’immersion dans l’eau bouillante va permettre de séparer le beurre des autres composants de l’amande, notamment les impuretés qui se déposent au fond du récipient. Une fois retiré, le beurre flottant en surface est malaxé avant d’être cuit longuement afin de permettre à l’eau de s’évaporer et aux impuretés de se déposer. L’huile (en fait le beurre liquide) ainsi obtenue sera filtrée avant d’être conditionnée.
Gorgé d’acides gras essentiels et riches en vitamines A, D, E et F, il mérite bien son nom de baume magique ou encore l’or des femmes.